Pourquoi apprendre le japonais ? Comment faire et comment s'y prendre ?
Vers quel genre de profession peut t-on s'orienter ? Est-ce difficile ? L'investissement est-il important ?
Peut t-on débuter à n'importe quel âge ? Quel niveau faut-il avoir pour se rendre sur place ? Certaines méthodes d'apprentissages sont-elles plus efficaces que d'autres ?
Si vous vous êtes déjà posé une de ces questions, si vous êtes découragé de votre apprentissage ou si vous souhaitez tout simplement en savoir plus sur le japonais, alors cet article est fait pour vous !
Apprendre le japonais
Qu'on se le dise tout de suite: le japonais est une langue difficile.
Il va falloir apprendre à modifier totalement sa façon de raisonner, mais aussi plus concrètement, sa prononciation ainsi que sa façon d'écrire.
Comme vous le savez certainement, le japonais est composé de deux alphabets, les hiragana et les katakana, de 46 caractères chacun, ainsi que des kanji, idéogrammes inspirés du chinois (on estime à environ 2000 le nombre de kanji seuls* qu'il faut connaître pour pouvoir lire le journal).
Si l'apprentissage des hiragana et katakana peut se faire assez rapidement (une ou deux semaines), la connaissance des kanji requiert en revanche beaucoup de rigueur et de travail (en dehors du nombre extrêmement important de kanji à maîtriser, chaque caractère possède plusieurs prononciations différentes, rendant le travail de mémorisation difficile).
Cela nous amène directement à nous demander : L'investissement personnel est-il important ?
La réponse est oui. Au-delà de l'apprentissage des caractères, la grammaire est elle-même complexe et radicalement différente de la notre. Cependant, une fois la façon de raisonner acquise, le japonais apparaît comme une langue facile à pratiquer, au moins de façon orale.
Avantage pour nous français: le japonais ne présente véritablement aucune difficulté de prononciation.
* J’entends par “kanji seul” le kanji
sans ses combinaisons (qui sont ne sont pas considérés dans la liste des
2000 car il apparaît naturel de ne pas connaître simplement le kanji dans sa
forme seule). Par exemple, vous apprendrez 火 (hi, le feu), et 山 (yama, la
montagne) qui sont deux kanji seuls, dont découle une de leurs combinaisons :火山 (kazan, le volcan). En réalité, la
liste des kanji à connaître pour lire le journal est donc bien plus grande que
les 2000 kanji seuls, étant donné que leurs combinaisons sont indispensables.
En ce qui concerne l'apprentissage de la langue en lui même, il requiert un grand nombre d'heures (2200 heures d'apprentissage en moyenne soit un peu plus de 3h chaque jour de l'année pendant 2 ans - en comparaison, l'espagnol ou l'italien représentent 600 heures). Il faut donc s'armer de patience et ne pas se décourager.
On ne va pas se mentir, plus on commence tôt, plus c'est facile (c'est la même chose pour toutes les langues). Néanmoins, commencer en étant adulte représente un certain avantage en terme de rigueur, de travail et d'investissement personnel, chose qui n'est pas forcément acquise lorsque l'on est très jeune.
Certaines méthodes d'apprentissages peuvent vous aider à progresser plus rapidement: la top méthode restant de se rendre sur place. Les écoles de langues sont un excellent moyen de pratiquer la langue de façon intensive (même lorsque l'on est totalement débutant), et de progresser de façon spectaculaire - surtout au début.
Donc pour répondre à la question "Quel niveau faut-il avoir pour partir ?", il n'y a évidemment pas de prérequis en langues pour se rendre en école de langues, bien évidemment. On vous prendra en charge et l'équipe pédagogique s'occupera de toutes les formalités administratives. Certaines écoles proposent même du personnel français.
En ce qui concerne un simple voyage touristique sur place, les choses sont différentes puisqu'à moins de passer par un tour opérateur, vous devrez vous débrouiller seul (je vous rappelle que les japonais ne parlent pas anglais)
Donc pour répondre à la question "Quel niveau faut-il avoir pour partir ?", il n'y a évidemment pas de prérequis en langues pour se rendre en école de langues, bien évidemment. On vous prendra en charge et l'équipe pédagogique s'occupera de toutes les formalités administratives. Certaines écoles proposent même du personnel français.
En ce qui concerne un simple voyage touristique sur place, les choses sont différentes puisqu'à moins de passer par un tour opérateur, vous devrez vous débrouiller seul (je vous rappelle que les japonais ne parlent pas anglais)
Pour les plus motivés, vous pouvez faire le choix d'aller en famille d'accueil, qui, en plus de vous faire progresser en langue, vous fera expérimenter la "vraie" vie japonaise.
Nous reviendrons plus tard sur cette expérience unique.
Dans tous les cas, un contact avec un natif est un grand avantage pour exercer son écoute et pratiquer un japonais plus quotidien que celui appris en cours.
Mais justement, où débuter le japonais ?
Si vous êtes encore étudiant et que vous souhaitez poursuivre en langues, vous pouvez vous orienter vers un cursus universitaire en LEA (Langues Étrangères Appliquées), où vous étudierez en plus l'anglais et l'économie, ou bien en LLCE (Langues Littérature et Civilisation Étrangères), cursus uniquement centré sur le japonais.
Vous pouvez également vous diriger vers l'Inalco, à Paris, qui offre un cursus complet en japonais.
En revanche, si vous souhaitez faire du japonais une spécialité en plus d'un cursus particulier, les choix sont plus limités:
Beaucoup d'écoles de commerce proposent de compléter son cursus avec une troisième langue; Cependant, les niveaux restent très faibles, et ne conviennent généralement qu'à des débutants et faux débutants, qui n'ont pas pour objectif d'orienter leur carrière professionnelle vers le japonais.
Pour les autres, rassurez-vous, il existe tout de même une école de commerce qui associe cours de business et haut niveau en langues: l'Isuga. Pour ceux qui ne connaissent pas encore l'école, je vous invite à vous rendre ici afin d'en apprendre plus sur l'école.
Je ne saurais que trop recommander cette école puisque c'est celle où nous étudions et qu'elle nous a satisfaite sur tous les plans.
Si vous souhaitez davantage de renseignements dessus, n'hésitez pas à poser vos questions, nous essaierons d'y répondre de la manière la plus objective possible.
De façon tout à fait personnelle, je ne conseille pas l'université. Mon expérience là-bas m'amène à penser que ce genre de cursus est, contrairement aux apparences, inadapté à une carrière professionnelle orientée sur le japonais.
Les professions vers lesquelles on peut s'orienter sont multiples:
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, apprendre une langue comme l'espagnol ou le chinois ne vous donnera pas plus de travail qu'apprendre le suédois ou le kazakh.
Pour la simple et bonne raison que maîtriser une langue rare est une compétence très recherchée des recruteurs. Et pourtant, la plupart des gens préfère se diriger vers des langues plus "communes" et forcément, plus parlées par les étrangers.
Je rappelle également qu'au vu de la difficulté d'apprentissage, beaucoup de personnes abandonnent vite, où ne maîtrisent que du vocabulaire et une grammaire extrêmement basiques; plus votre niveau augmentera, moins vous aurez de concurrence, et plus votre compétence sera recherchée.
Les domaines d'activités sont très variés: le tourisme, la traduction et l'interprétariat, le professorat (pour les fonctions axées uniquement sur la langue), ou encore les métiers du commerce et de l’ingénierie, qui sont très recherchés au Japon.
Les secteurs d'activités quant à eux, sont diversifiés et très intéressants.
Au Japon, les plus profitables et fructueux sont: le luxe, la beauté, la mode, les hautes-technologies, l'industrie automobile, les services et les infrastructures pour personnes âgées, les pompes-funèbres, le tourisme, la gastronomie, le vin.
Donc pourquoi apprendre le japonais ?
Pour la curiosité que l'on a envers la culture japonaise. Personnellement, je pense qu'une langue ne doit pas s'apprendre pour des raisons économiques ou professionnelles, mais parce que l'on a un intérêt pour la culture et la société du pays. Sans ça, l'apprentissage sera difficile, parfois même éprouvant, et s'achèvera souvent sur un échec.
Dans tous les cas, un contact avec un natif est un grand avantage pour exercer son écoute et pratiquer un japonais plus quotidien que celui appris en cours.
Sakurajima 2012 |
Mais justement, où débuter le japonais ?
Si vous êtes encore étudiant et que vous souhaitez poursuivre en langues, vous pouvez vous orienter vers un cursus universitaire en LEA (Langues Étrangères Appliquées), où vous étudierez en plus l'anglais et l'économie, ou bien en LLCE (Langues Littérature et Civilisation Étrangères), cursus uniquement centré sur le japonais.
Vous pouvez également vous diriger vers l'Inalco, à Paris, qui offre un cursus complet en japonais.
En revanche, si vous souhaitez faire du japonais une spécialité en plus d'un cursus particulier, les choix sont plus limités:
Beaucoup d'écoles de commerce proposent de compléter son cursus avec une troisième langue; Cependant, les niveaux restent très faibles, et ne conviennent généralement qu'à des débutants et faux débutants, qui n'ont pas pour objectif d'orienter leur carrière professionnelle vers le japonais.
Pour les autres, rassurez-vous, il existe tout de même une école de commerce qui associe cours de business et haut niveau en langues: l'Isuga. Pour ceux qui ne connaissent pas encore l'école, je vous invite à vous rendre ici afin d'en apprendre plus sur l'école.
Je ne saurais que trop recommander cette école puisque c'est celle où nous étudions et qu'elle nous a satisfaite sur tous les plans.
Si vous souhaitez davantage de renseignements dessus, n'hésitez pas à poser vos questions, nous essaierons d'y répondre de la manière la plus objective possible.
De façon tout à fait personnelle, je ne conseille pas l'université. Mon expérience là-bas m'amène à penser que ce genre de cursus est, contrairement aux apparences, inadapté à une carrière professionnelle orientée sur le japonais.
Les professions vers lesquelles on peut s'orienter sont multiples:
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, apprendre une langue comme l'espagnol ou le chinois ne vous donnera pas plus de travail qu'apprendre le suédois ou le kazakh.
Pour la simple et bonne raison que maîtriser une langue rare est une compétence très recherchée des recruteurs. Et pourtant, la plupart des gens préfère se diriger vers des langues plus "communes" et forcément, plus parlées par les étrangers.
Je rappelle également qu'au vu de la difficulté d'apprentissage, beaucoup de personnes abandonnent vite, où ne maîtrisent que du vocabulaire et une grammaire extrêmement basiques; plus votre niveau augmentera, moins vous aurez de concurrence, et plus votre compétence sera recherchée.
Les domaines d'activités sont très variés: le tourisme, la traduction et l'interprétariat, le professorat (pour les fonctions axées uniquement sur la langue), ou encore les métiers du commerce et de l’ingénierie, qui sont très recherchés au Japon.
Les secteurs d'activités quant à eux, sont diversifiés et très intéressants.
Au Japon, les plus profitables et fructueux sont: le luxe, la beauté, la mode, les hautes-technologies, l'industrie automobile, les services et les infrastructures pour personnes âgées, les pompes-funèbres, le tourisme, la gastronomie, le vin.
Donc pourquoi apprendre le japonais ?
Pour la curiosité que l'on a envers la culture japonaise. Personnellement, je pense qu'une langue ne doit pas s'apprendre pour des raisons économiques ou professionnelles, mais parce que l'on a un intérêt pour la culture et la société du pays. Sans ça, l'apprentissage sera difficile, parfois même éprouvant, et s'achèvera souvent sur un échec.
En
dehors de ça, la découverte des facettes d’une culture radicalement différente
de la notre, l’ouverture sur une société et des traditions passionnantes ou
encore le changement radical dans ses habitudes pour s’adapter à un système et
des mœurs totalement nouveaux sont autant de raisons pour apprendre le
japonais.
Pour
ma part, je vous encourage vivement à apprendre la langue et à vous rendre
sur place : mes meilleurs moments sont pour la plupart là-bas. :)
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