Pour 1 semaine, 3 mois, 2 ans ou toute une vie, deux/trois petits conseils pour ne pas
 |
| Paris-Copenhague-Tokyo 2010 |
Partir au Japon, visa, avion mode d'emploi
Partir au Japon comment ça marche ?
A première vue, lorsque l'on est touriste, ça n'est pas très compliqué: le visa tourisme est attribué d'office si vous partez moins de 90 jours.
Avec ce visa, pas de possibilité de travailler sur place ni d'ouvrir un compte en banque, mais c'est largement suffisant pour partir un petit moment.
Le problème survient lorsque vous voulez partir plus de 3 mois. Là il y a en gros deux choix différents:
Prendre un visa working holiday valable un an, pour les moins de 30 ans. Il faudra faire les démarches auprès de l'ambassade, monter un dossier et expliquer ses motivations. Attention, contrairement à ce qui se fait dans d'autres pays, le working holiday n'est pas attribué à tout le monde... Il vaut mieux donc avoir bien monté son dossier.
Ce système est particulièrement utile lorsque la candidature au visa "traditionnel" ne concorde pas avec les critères des visa travail/études (voir ci-dessous). Le working holiday est faisable une fois dans sa vie uniquement, donc attention à bien choisir son pays de destination et à bien motiver sa candidature.
Le deuxième choix consiste à prendre un visa de travail qui pourra vous être accordé lorsque vous aurez décroché un job sur place. Souvent l'entreprise pourra vous aider dans cette démarche.
Il y a également le choix du visa de séjour temporaore pour les lycéens/étudiants (on parle parfois de visa étudiant) dont le séjour (en université ou école de langues) dure plus de 3 mois. Attention à bien se renseigner si ces mêmes écoles/universités sont effectivement aptes à vous délivrer un visa.
Dans tous les cas, mais c'est logique, il vaut mieux s'y prendre à l'avance histoire de bien préparer son départ (on connaît tous le stress du moment de la délivrance du fameux visa) et de pouvoir se retourner au cas où.
Et alors pour l'avion ?
Là encore, je vais enfoncer une porte ouverte (décidément), mais tout dépend de vos attentes et budget.
Si vous préférez faire un trajet en direct, les Paris-Tokyo et Paris-Osaka (dans une moindre mesure) sont légions. Pour ce genre de billets, avec Air France, il faut bien compter entre 900€ et 1200€ AR en classe éco.
Et comme vous vous en doutez, plus on réserve tôt, plus on a de chances de trouver des tarifs préférentiels.
Si le vol direct n'est pas un critère obligatoire pour vous, le choix est beaucoup plus vaste, et les prix, souvent moins chers.
En général, les tarifs commencent aux alentours de 650€ AR avec Aeroflot, Air China ou Virgin Atlantic.
Avec SAS, Korean Air ou British Airways, on tourne plutôt autour de 800-900€ AR.
En ce qui concerne les temps de trajet, il faut compter environ 12h à l'aller (un peu plus au retour) en direct, et à partir de 15h environ en escale.
Attention toutefois si l'envie vous prenait de rentabiliser votre escale pour faire le tour de la ville: Dans certains pays, vous aurez besoin d'un visa (en Chine par exemple).
A noter que la plupart des compagnies proposant des escales font aussi les liaisons vers d'autres aéroports japonais. Plutôt agréable lorsque l'on souhaite se rendre à Sapporo ou Fukuoka sans devoir organiser un nouveau trajet à partir de Tokyo.
Quant à la place en elle même, je déconseille fortement de se mettre à l'arrière de l'appareil: le bruit de l'avion est fort, on sent beaucoup les turbulences et il fait froid ! Pénible quand on passe autant de temps au même endroit de subir ces conditions, d'autant plus qu'il est très difficile de dormir en grelottant (j'exagère peu bien sûr) sous sa petite couverture.
Les plus angoissés choisiront les places proches des issues de secours, bénéficiant souvent d'aménagement spécifiques.
Pour les autres, comme vous l'aurez deviné, je recommande chaudement l'avant de l'appareil, qui normalement, devrait vous assurer un vol assez calme.
Bon, et bien sûr, si vous pouvez éviter le siège au milieu de la rangée de quatre... Vous m'aurez comprise.
Dans la plupart des avions, vous avez également un écran individuel et un casque, avec une grande variété de jeux, films et musiques, tout pour ne pas vous ennuyer. Je précise bien qu'il s'agit de la plupart des avions, car pour certains vols moins chers (voir au dessus), il n'existe que des écrans collectifs.
Pour moi clairement, la meilleure est Qatar Airways. Service irréprochable, repas réguliers et délicieux, personnel discret et extrêmement souriant, TV opérationnelles et fauteuils assez confortables.
Pour ne rien gâcher, l'escale à Doha est très agréable, l'aéroport est très bien aménagé, bref, rien à redire.
Air France aussi est un bon choix, surtout que le trajet est direct pour les pressés.
Côté déception, on citera Cathay Pacific, qui malgré les commentaires élogieux dont elle est affublée, n'a pas du tout été à la hauteur lors de notre voyage (fauteuils très inconfortables, variété de films médiocre et service peu aimable).
Enfin, catégorie non recommandable (mais vraiment pas), on citera SAS. L'avion en lui même n'était pas du tout sécurisant, et on sentait beaucoup les turbulences. Le pire restera quand même la qualité de service, et pour ça, j'ai LA petite anecdote: Lors de mon retour de notre voyage à Kanazawa, l'avion faisait escale à Copenhague. Étant donné qu'il y avait une tempête sur Paris et que l'avion était trop petit pour tous nous accueillir (allez savoir pourquoi), la compagnie n'a rien trouvé de mieux que de nous annoncer que ne nous ne partirions pas avant qu'un certain nombre de passager se "sacrifient" pour partir plus tard. Je vous laisse imaginer nos têtes...
Simplement pour finir, je tenais à mettre une petite mention complémentaire pour ANA, que nous n'avons pris qu'en vol intérieur au Japon, mais qui surpassait de loin certaines compagnies (et qui n'avait rien à voir avec nos vols intérieurs Air France). Je suis curieuse de voir ce que cette compagnie peut donner sur un long courrier.
Pour des renseignements sur les types de visa c'est là.
Pour plus d'infos sur le working holiday, c'est par ici.
Pour le visa étudiant c'est par là.
Enfin, un article intéressant et d'autres comparaisons de compagnies sur Kanpai.
Il y a également le choix du visa de séjour temporaore pour les lycéens/étudiants (on parle parfois de visa étudiant) dont le séjour (en université ou école de langues) dure plus de 3 mois. Attention à bien se renseigner si ces mêmes écoles/universités sont effectivement aptes à vous délivrer un visa.
Dans tous les cas, mais c'est logique, il vaut mieux s'y prendre à l'avance histoire de bien préparer son départ (on connaît tous le stress du moment de la délivrance du fameux visa) et de pouvoir se retourner au cas où.
Et alors pour l'avion ?
Là encore, je vais enfoncer une porte ouverte (décidément), mais tout dépend de vos attentes et budget.
Si vous préférez faire un trajet en direct, les Paris-Tokyo et Paris-Osaka (dans une moindre mesure) sont légions. Pour ce genre de billets, avec Air France, il faut bien compter entre 900€ et 1200€ AR en classe éco.
Et comme vous vous en doutez, plus on réserve tôt, plus on a de chances de trouver des tarifs préférentiels.
Si le vol direct n'est pas un critère obligatoire pour vous, le choix est beaucoup plus vaste, et les prix, souvent moins chers.
En général, les tarifs commencent aux alentours de 650€ AR avec Aeroflot, Air China ou Virgin Atlantic.
Avec SAS, Korean Air ou British Airways, on tourne plutôt autour de 800-900€ AR.
En ce qui concerne les temps de trajet, il faut compter environ 12h à l'aller (un peu plus au retour) en direct, et à partir de 15h environ en escale.
Attention toutefois si l'envie vous prenait de rentabiliser votre escale pour faire le tour de la ville: Dans certains pays, vous aurez besoin d'un visa (en Chine par exemple).
A noter que la plupart des compagnies proposant des escales font aussi les liaisons vers d'autres aéroports japonais. Plutôt agréable lorsque l'on souhaite se rendre à Sapporo ou Fukuoka sans devoir organiser un nouveau trajet à partir de Tokyo.
- Comment sont aménagés les avions ?
- Mais alors, où vaut-il mieux se placer ?
Quant à la place en elle même, je déconseille fortement de se mettre à l'arrière de l'appareil: le bruit de l'avion est fort, on sent beaucoup les turbulences et il fait froid ! Pénible quand on passe autant de temps au même endroit de subir ces conditions, d'autant plus qu'il est très difficile de dormir en grelottant (j'exagère peu bien sûr) sous sa petite couverture.
Les plus angoissés choisiront les places proches des issues de secours, bénéficiant souvent d'aménagement spécifiques.
Pour les autres, comme vous l'aurez deviné, je recommande chaudement l'avant de l'appareil, qui normalement, devrait vous assurer un vol assez calme.
Bon, et bien sûr, si vous pouvez éviter le siège au milieu de la rangée de quatre... Vous m'aurez comprise.
- Quels sont les services à bord ?
Dans la plupart des avions, vous avez également un écran individuel et un casque, avec une grande variété de jeux, films et musiques, tout pour ne pas vous ennuyer. Je précise bien qu'il s'agit de la plupart des avions, car pour certains vols moins chers (voir au dessus), il n'existe que des écrans collectifs.
- Et quelles sont les compagnies à éviter ou au contraire à recommander ?
Pour moi clairement, la meilleure est Qatar Airways. Service irréprochable, repas réguliers et délicieux, personnel discret et extrêmement souriant, TV opérationnelles et fauteuils assez confortables.
Pour ne rien gâcher, l'escale à Doha est très agréable, l'aéroport est très bien aménagé, bref, rien à redire.
Air France aussi est un bon choix, surtout que le trajet est direct pour les pressés.
Côté déception, on citera Cathay Pacific, qui malgré les commentaires élogieux dont elle est affublée, n'a pas du tout été à la hauteur lors de notre voyage (fauteuils très inconfortables, variété de films médiocre et service peu aimable).
Enfin, catégorie non recommandable (mais vraiment pas), on citera SAS. L'avion en lui même n'était pas du tout sécurisant, et on sentait beaucoup les turbulences. Le pire restera quand même la qualité de service, et pour ça, j'ai LA petite anecdote: Lors de mon retour de notre voyage à Kanazawa, l'avion faisait escale à Copenhague. Étant donné qu'il y avait une tempête sur Paris et que l'avion était trop petit pour tous nous accueillir (allez savoir pourquoi), la compagnie n'a rien trouvé de mieux que de nous annoncer que ne nous ne partirions pas avant qu'un certain nombre de passager se "sacrifient" pour partir plus tard. Je vous laisse imaginer nos têtes...
Simplement pour finir, je tenais à mettre une petite mention complémentaire pour ANA, que nous n'avons pris qu'en vol intérieur au Japon, mais qui surpassait de loin certaines compagnies (et qui n'avait rien à voir avec nos vols intérieurs Air France). Je suis curieuse de voir ce que cette compagnie peut donner sur un long courrier.
Pour des renseignements sur les types de visa c'est là.
Pour plus d'infos sur le working holiday, c'est par ici.
Pour le visa étudiant c'est par là.
Enfin, un article intéressant et d'autres comparaisons de compagnies sur Kanpai.
Petite correction : Le visa vacances-travail ne peut se faire qu'une fois par pays. C'est à dire qu'on peut très bien partir avec au Japon, ensuite en Australie, puis en Nouvelle Zélande, etc. C'est une convention de visa établie entre pas mal de pays, mais chaque pays a ses critères d'attribution spécifiques (ce qui fait qu'il diffère entre chaque pays). Et pour le Japon, ils sont chiants pour les sous, si le projet a l'air un minimum sérieux, ils le donnent, certains projets caduques passent aussi vu qu'ils ne remplissent de toute façon jamais leurs quotas annuels. J'ai vu un mec se faire attribuer le visa et rentrer au bout de 1 mois faute de sous, sans qu'il ait vraiment flambé.
RépondreSupprimerEffectivement, je n'avais pas précisé qu'il s'agissait d'une fois par pays, merci d'avoir corrigé !
RépondreSupprimer